Le service numérique utilise-t-il un hébergement qui traite efficacement la chaleur produite par les serveurs ?
Version 2. Dernière mise à jour le
Objectif
Encourager les initiatives permettant de diminuer ou de récupérer l’énergie produite, par exemple pour chauffer des bâtiments en hiver. Se reporter à la définition de la chaleur fatale de l’ADEME.
Mise en œuvre
Sélectionner un hébergeur ayant pris des engagements de récupération ou réutilisation de la chaleur fatale générée (par exemple, pour chauffer directement les bureaux ou d’autres installations à proximité) ou mettant en place des mécanismes alternatifs permettant de gérer la température des serveurs et de minimiser l’empreinte environnementale de l’hébergement.
Moyen de test ou de contrôle
Le critère est validé si l’hébergeur a mis en place des initiatives assurant la récupération et la réutilisation de la chaleur fatale générée par son installation, et que celles-ci sont documentées dans la déclaration d’écoconception du service numérique. Il est nécessaire que le bilan environnemental global de la réutilisation de la chaleur produite soit positif, en tenant compte de l’investissement initial pour la construction ou de l’adaptation des installations pour la validation du critère.
De façon alternative, le critère peut être validé si le centre de données utilisé pour le service a un PUE inférieur à 1,3 en réel (ou un PUE by design inférieur ou égal à 1,2 si les installations de l’hébergeur sont entrées en activité depuis moins de deux ans – le critère est donc à réévaluer passé ce délai de deux ans d’activité des installations). Un centre de données avec un PUE faible – bien qu’efficient énergétiquement – peut rendre impossible ou compliquée cette réutilisation de la chaleur fatale.